


Adrien Van Beveren remporte la 50e de l’édition vintage de l'Enduropale du Touquet !
Plutôt que de se reposer après un nouveau podium au Dakar, Adrien Van Beveren est retourné dans le nord de la France, a bricolé sa Honda CR500 de 1996, puis a enfilé ses bottes pour aller décrocher la victoire sur la prestigieuse 50e édition de l’Enduropale du Touquet. Une deuxième victoire dans cette course mythique pour lui !
L’Enduropale du Touquet attire plus d’un demi-million de spectateurs le week-end de la course. Pour Adrien Van Beveren, ce n’est pas juste une grande compétition, c’est aussi un rêve d’enfant devenu réalité. Et maintenant, il l’a encore remporté, portant son total à cinq victoires au Touquet (2 en Vintage, 3 en catégorie principale moto).
"On l’a fait encore une fois ! Trop cool." s’est exclamé un Van Beveren euphorique. "C’était une course difficile, mais j’ai vraiment pris du plaisir. Un rythme intense. Un super niveau en motocross. J’ai dû pousser fort. Gagner cette course sur la plage, je le fais avant tout pour le fun, mais quand tu mets ton casque et que tu te retrouves avec 750 autres pilotes au départ, c’est un moment énorme. Aller chercher la victoire ici, c’est quelque chose que j’adore… Ça me procure énormément d’émotions. Et encore une fois, c’était un super moment à partager avec mes amis, ma famille et toutes les personnes qui me soutiennent. Vraiment génial."
Parmi les 755 pilotes au départ, Van Beveren a pris la tête vers la fin du premier tour et a mené la course de bout en bout, devançant le spécialiste français du Vintage, Nicolas Dercourt, de 14 secondes à l’arrivée.
Contrairement à une course classique où il suffit d’acheter une moto et de se lancer, le motocross Vintage – surtout sur le sable – est un véritable défi. D’après Van Beveren, la préparation de sa Honda pour cette édition de l’Enduropale Vintage a demandé presque autant d’efforts que celle de sa machine officielle Monster Energy/Honda HRC pour le Dakar, notamment au niveau du moteur.


"Il y a deux ans, on a gagné la course, puis l’année dernière, j’ai cassé le moteur," raconte Adrien. "Donc, on a dû le reconstruire, et j’ai fini par acheter une autre Honda CR500. J’ai ramené quelques pièces des États-Unis quand j’étais là-bas pour des tests, et Johnny Campbell (légende américaine de l’off-road) m’a aidé à trouver de nouvelles pièces, parce qu’elles sont vraiment difficiles à dénicher en Europe – surtout le cylindre."
À partir de là, Van Beveren a fait appel à Pedro Almeida, mécanicien Honda HRC, pour l’aider sur la partie châssis. Il a même emmené la moto au Portugal juste après le Dakar pour tester dans le sable.
"La moto était vraiment belle, mais pas aussi rapide en ligne droite qu’on l’espérait," a-t-il admis. Retour donc à l’atelier pour essayer de gagner en vitesse de pointe sur la vieille CR500 de 1996.
"On a dû revoir toute la préparation du moteur et essayer de la rendre plus rapide en ligne droite. Et on testait encore la veille de la course ! (Rires). Tu sais comment sont les motos vintage… Tu changes une pièce et le carburateur est déréglé, tout le fonctionnement change, donc tu dois toujours adapter, revenir en arrière et tout refaire. C’est un vrai casse-tête."
Mais Van Beveren et Almeida ont trouvé la bonne formule, et tout s’est parfaitement aligné le week-end de la course sur les sables du Touquet. 🔥🏁

