Do, not Die
Alors que les premières années d’Envy étaient sans aucun doute les plus florissantes, l’organisation a encore accompli de nombreuses choses par la suite mais à différents niveaux. Il est clair qu’Envy est une histoire de détermination. Happy et les autres ont essayé de trouver des solutions pour le team et pour la scène parfois en changeant de joueurs, ou de rôles, de stratégie, de style etc. Le team a continué malgré les évènements de fin 2016, début 2017 qui ont vu l’émerge d’une nouvelle super équipe française qui est au final devenue G2 Esports. Alors qu’Envy avait perdu un avantage sur la possibilité de prendre les joueurs de leur choix, ils sont restés concentrés sur tirer le maximum de leur ressources actuelles.
Non pas que le team travaillait avec un budget amoindri. Ils ont investi dans un autre projet Academy. C’était un projet sur le long terme nécessitant un gros travail loin d’être aussi simple que de signer de jeunes joueurs pour porter un maillot en espérant le meilleur.
C’était un nouveau team qui avait besoin de son propre management mais aussi l’engagement de l’équipe principale et du staff pour que cette nouvelle entité puisse apprendre, progresser et se développer en même temps que le main team. Pour Envy, ça voulait dire qu’ayant un passif où ils avaient gravi des échelons avec succès, il était temps pour Happy, leur coach maleK et leur manager Next de se mettre à apprendre aux tems Academy les enseignements tirés de leur propre expérience.
Le message était clair : si on ne peut signer les meilleurs joueurs, alors on va former les meilleurs. S’agissant d’un plan sur le long terme, il n’était pas garanti d’obtenir des résultats rapidement pour peu qu’il y en ait. Toutefois, on sait désormais que c’était la bonne manière d’agir, pas seulement pour le développement des stars de demain mais aussi pour le team principal. Une fois de plus Envy a grandi différemment face à l’adversité.
Un tel travail a eu lieu dans l’environnement d’un team qui avait déjà atteint l’apogée de CS :GO dans le passé et qui était déterminé à le refaire malgré tous les challenges qui se dressaient sur leur route. Dans ce cas, Envy a vraiment misé sur le long-terme en n’ayant pas peur de la durée au lieu de se rabattre uniquement sur un changement de roster dès que quelque chose ne tournait pas rond.
« Je pense que le gros plus que j’ai avec moi c’est l’expérience. J’ai exploré par mal de choses avec Envy. Des moments mémorables où on ne descendait pas des sommets pendant un long laps de temps aux plus difficiles quand le team ne fonctionnait pas et qu’il fallait mettre les bouchées double pour palier à ça »
Vincent “Happy” Cervoni, capitaine du Team Envy
An Envyable Legacy
A l’approche de leur dernier grand coup en France, ils avaient tout essayé. Oui il y a eu des échecs, mais on ne pourra pas leur enlever l’impact qu’ils ont eu sur la scène nationale.
« Bien qu’on ait pas les résultats espérés durant nos saisons 2017/2018 on pouvait toujours regarder en arrière sur l’héritage qu’on a créé et être fiers de ce qu’on a accompli. Peu de teams peuvent dire qu’ils étaient les meilleurs au monde et c’est quelque chose qu’on peut revendiquer »
Mike “Hastr0” Rufail
En premier lieu, leur rêve est devenu réalité. Un deuxième titre en majeur, une seconde période sur le toit du monde. C’était fou pour la France et ils ont été la fierté de la nation un bon bout de temps. Pendant leur apogée c’était un ensemble sans fin d’émotions positives pour les fans en France et dans le monde. Malgré les critiques qu’ils ont essuyées dernièrement il est toujours vrai qu’aucun autre team français n’a été en mesure de surpasser leur héritage et peu peuvent se vanter d’un Cv aussi consistant en termes de succès, de trophées majeurs et d’accomplissements. Envy a représenté le meilleur
« Envy a amené à la France un deuxième Major, c’est quelque chose d’inoubliable »
Vincent “Happy” Cervoni
Ensuite avec leur contribution au développement de la scène française, Envy est devenu un team qui a donné des opportunités aux nombreux joueurs semi-pro et leur a permis de développer leur carrière. DEVIL et Alexandre « xms » Forté ont eu cette opportunité grâce à Envy qui a aussi permis de poursuivre les carrières de leurs joueurs Academy, notamment Audric « JACKZ » Jug qui fait désormais parler de lui avec 3DMAX sur la scène européenne. L’Academy a aussi été le théâtre des débuts de hAdji avant son intégration à l’équipe principale. Ca a été un pied à l’étrier pour sa carrière au niveau européen puisqu’il est désormais un joueur clé dans un team d’Europe, Impérial, au côté d’autres talents émergents comme le prodige lituanien Rokas « EspiranTo » Milasaukas.
Et puis Envy est comme une maison. Une maison pour quasi tous les joueurs français de top niveau de ces dernières quatre années et demi, des premiers line-up qui ont gagné de nombreux tournois et un majeur aux derniers en date avec entre autre la légende CS Source Cédric « RpK » Guipouy ou le virtuose belge du headshot Adil « Scream »Benrlitom. L’organisation a donné à ses joueurs un support incroyable and leur a montré qu’aussi dures soient les périodes ils pouvaient toujours compter sur un support sans faille de la structure derrière eux coûte que coûte.
« On a vécu une époque hallucinante, avec un roster légendaire, sans aucun doute mes meilleurs souvenirs de CS »
Nathan “NBK” Schmitt
Envy a changé la vie de tous les joueurs français qui ont porté ses couleurs. Ils ont créé un précédent dans le monde des équipes professionnelles françaises en termes d’expérimentations de roster et de périodes d’essais, de préférence pour des solutions à long-terme et d’investissement sur le futur plutôt que de céder à la facilité. Bien que l’histoire s’achève pour la partie française pour l’instant, Envy restera dans l’histoire française de Counter-Strike
« Je n’ai pas été dans beaucoup d’organisations mais je considèrerai toujours Envy comme chez moi. C’est là que j’ai grandi comme joueur et comme personne et je serai toujours reconnaissant d’avoir eu cette opportunité »
Vincent “Happy” Cervoni